Donner, recevoir un organe. C’est simple et beau a priori, mais quel challenge !

L’organe, objet du don, n’est pas une pièce mécanique qu’il suffirait de prendre et de reposer ailleurs. Le prélèvement touche à l’intégrité du corps, que le donneur soit décédé ou vivant. Quant à la greffe, elle passe par une intrusion dans les profondeurs du corps humain, réveillant le plus archaïque du développement, quand se joue la structuration de l’identité de la personne. Donner, recevoir un organe n’est donc pas anodin et requiert des précautions certes médicales, mais également éthiques autour de cette « transmission de vie ». 

Travail à partir de cas cliniques avec Bruno Saintôt, jésuite, Maître assistant en philosophie, responsable du domaine d’enseignement Ethique biomédicale, expert auprès de la Conférence des évêques de France sur les questions de bioéthique.