Depuis quelques années, les médecins sont confrontés à une demande croissante de patients en fin de vie pour que leur mort soit hâtée. Les raisons d’une telle demande sont multiples et complexes. La souffrance existentielle, alimentée par un état dépressif, un sentiment de perte de sens ou de dignité et/ou d’être une charge, semble être un facteur déterminant. L’isolement social et les symptômes physiques paraissent n’être que contributifs. La mise en évidence d’éléments «protecteurs», tels que le bien-être spirituel ou un sentiment de dignité conservé, offre de nouvelles perspectives de prise en charge. Qu’est-ce qui sous-tend ce débat, où rien n’est binaire, et quels sont les enjeux et les choix éthiques qui s’offrent aux médecins ?  

Séance en duo :

Dr Perrine Garnier, Xavière, médecin à la Maison de soins palliatifs Jeanne Garnier et Agata Zielinski, Xavière, ancienne élève de l’ENS, professeure agrégée de philosophie, co-responsable du domaine d’éthique biomédicale et maître de conférences aux Facultés Loyola Paris. Membre du conseil d’administration de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP).